dimanche 29 mars 2009

Lorsque ambitions professionnelles prennent le pas sur la vie personnelle


Lorsque l’on est étudiante et que, pressée de mettre un pied à l’étrier, on cumule collaborations, formations et projets culturels, on est très vite débordée !
Dans le meilleur des cas, on réussi à s’organiser d’une telle sorte qu’aucune de nos entreprises n’ait à pâtir de notre hyperactivité. Mais une fois chacune de nos taches accomplies, il nous reste peu de temps pour notre vie de jeunette ! Et si l’on n’y prend pas garde, les petites joies professionnelles auront vite fait le désespoir de notre vie personnelle.
Les amis finissent par se lasser de vos « désolée, je suis prise ce jour là, partie remise ? » et le fiancé frustré par les déjeuners rapides entre deux interviews, sans parler de la maison familiale convertie en un hôtel particulier !
La joie d’une rencontre intéressante et d’un débat passionnant à l’occasion d’une interview surplomberait-elle le plaisir d’un après-midi entre copines pour une mordue de journalisme ? La fierté de voir son nom au bas d’un article ou la réception de réactions positives à un papier pourrait-elle égaler le bonheur de surprendre une lueur de fierté dans les yeux de son bien-aimé ? Je suis surprise d’hésiter !
Pour ma défense, j’entretiens avec le journalisme une relation plus longue et plus passionnelle qu’avec qui conque dans ma vie ! Je répondrais à mes amis que leurs compagnie me manque et à celui-qui-se-reconnaitra qu’il avait été prévenu ! (rires)
Quitte à m’attirer les foudres de certains, mais en fait, ce qui me manque le plus dans ma course effrénée vers la réalisation de mes ambitions est … de m’ennuyer ! L’ennuie m’a poussé à écrire, à dessiner, à méditer et à créer ! D’ou le besoin de créer ce blog !
K. m’a souvent conseillé de ne pas m’éparpiller, mais il m’est difficile de ne pas m’investir entièrement dans un projet ou une proposition qui m’enthousiasme particulièrement. Encore faudrait-il éviter de faire plusieurs choses à moitié ! Ma plus grande hantise.
Non, en définitive, je sais que je ne ferai jamais passer ma passion, aussi prenante soit-elle avant l’essentiel, car le bonheur ne serait pas total si personne n’est là pour le partager.

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